Les garçons se cachent pour pleurer  / E.Brami, ill. Peggy Adam

« Moi, quand je serai grand, je ne veux pas oublier mon enfance. »
Perdre sa grand-mère, c’est beaucoup de chagrin. Alors se cacher pour pleurer ? Non, ce n’est pas honteux de pleurer, même quand on est un garçon. Et tant pis si les autres à l’école vous traitent de « femmelette » ou d’ « omelette » ! Si Enzo le sait, c’est justement parce que sa mamie le lui a appris, elle qui disait qu’ « un homme qui pleure, c’est beau. Ça prouve qu’il a des sentiments, qu’il n’est pas un robot-macho. ». 
Des larmes donc, mais aussi la certitude pour Enzo que sa mamie Magie restera toujours au fond de lui. Avec des mots, des souvenirs, ces moments de forte complicité comme leur escapade « secrète » à Dieppe.

Les garçons se cachent pour pleurer  / E.Brami, ill. Peggy Adam

Un petit récit de 80 pages qui évoque avec pudeur la souffrance d'un enfant face à la mort de sa grand-mere. Elisabeth Brami utilise des phrases vraies, simples et percutantes pour exprimer les différentes émotions qui se bousculent lors du deuil. Ce point de vue d'un garçon de 8 ans mâture et réaliste est un beau témoignage du rapport contemporain à la mort et à la famille.
A travers ses souvenirs et son travail de construction, ce roman souligne l'importance de la transmission entre les générations. 

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