[Rentrée littéraire 2019] Rien n’est noir / Claire Berest - Stock
« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien.
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.»
Rien n’est noir est tout d’abord auréolé par la nature même de la personnalité et de la vie de Frida Khalo et sa façon de réagir aux aléas que la vie lui a réservé. Ce roman est donc l’histoire de cette femme vivante, vibrante et insiste particulièrement sur sa force de caractère malgré ce corps qui l’a torture après ses accidents. Ce roman est également l’histoire d’un amour, son amour avec Diego qui semble plus fort que tout. Ce roman est aussi le portrait du Mexique des années 30 dans un monde bouillonnant de fêtes, de débauche, d’art et de couleurs...
Ce roman sublime l’amour de Frida Khalo et de Diego Rivera, des amants à la vie à la mort qui incarnent la soif de vivre à travers les émotions, les difficultés mais aussi les joies et les fêtes.