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Zuza a une petite sœur, mais ce qu’elle aimerait mieux, c’est avoir un grand frère. Alors elle décide de le bricoler, à l’aide d’une encyclopédie, et de ses amis. Commencer par le squelette en bois, les tendons en élastiques, les muscles. Puis le cerveau, les organes, les nerfs, les veines, les poils, du ketchup pour le sang, et pour les ongles des coquillages nacrés. Mais quand le frère sera prêt, comment réussir à le faire bouger, parler, s’animer ? Anatomie et poésie sont les deux mamelles de cet album hors du commun

Un plaisir de retrouver Zuza, son crocodile, son univers et son esprit espiègle ! Elle décide dans cette histoire de se fabriquer un grand frère. Cette entreprise audacieuse ne semble pas impossible et nous accompagnons pas à pas Zuza dans son expérience anatomique et scientifique. 

Peu d'ouvrages ouvrent ainsi la voix à la créativité, l'imagination, l'audace, la persévérance et l'audace. Ses valeurs sont retranscrites sans morale, tout en subtilité avec humour et délicatesse. 

Ce grand frère est aussi l'occasion pour Anais Vaugelade de faire un clin d'oeil à son "grand frère" en illustration à l'école des loisirs : Claude Ponti.

Tout le monde a une maison : Hermine, Lemming, le renard et même la chouette des neiges. Sauf Plupp... Avec l'aide de ses amis, il est bien décidé à se construire un endroit rien qu'à lui : une maison qui ne ressemblerait à aucune autre.

Merci à la toute jeune maison d'édition l'étagère du bas pour cette belle impression en français d'un classique de la littérature jeunesse suédoise ! 
Une lecture très hygge, dans la mouvance du succès du titre "L'homme et le bois". En effet, Plupp est une sorte de petit gnome aux cheveux bleus qui vit dans les montagnes de Suede et qui va vivre des aventures avec sa petite bande d'amis. Chaque illustration est une ode à la nature, et ce joli récit transpire le bien être et les joies des petits plaisirs de la vie. 

La vie ainsi était douce pour l’enfant, son amie Oumy et tous les habitants de l’île. Mais un matin le soleil ne se lève pas. Bientôt, les gens s’enfuient, les maisons sont démontées et la mer se retire. L’enfant, resté seul, veut lui aussi s’évader, mais il est bel et bien enfermé dans son histoire, prisonnier des pages de son livre. Il essaie alors de reconstruire un monde sur les ruines de l’ancien, mais la solitude est insupportable. Un jour, enfin, une petite faille apparaît et, de l’autre côté, l’enfant entend des rires familiers…

Un livre surprise en plusieurs dimensions, des pop-ups, des ombres chinoises, des formes légères qui donnent une lecture très interactive. Un petit bijou artistique pour ce premier ouvrage d'Eléonore Douspis. Le récit de cette mer qui a disparue est fort, courageux et tourné vers l'avenir. Cet album est une petite pépite comme seule la litterature jeunesse sais en produire.

Vivre près des tilleuls https://t.co/n3SxuD68Rq via @OrangeLecteurs

frédérique Letilleul (@FredeLetilleul)December 19, 2016